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Le titre de cette publication : Dans ce quartier populaire de l’Orne, les ordures s’accumulent et la colère monte
Par
Victoire Marie
Publié le
Depuis plus d’une semaine, les ordures s’entassent dans le quartier de La Madeleine, à L’Aigle (Orne). Une situation loin d’être nouvelle, mais qui semble s’aggraver, au point d’inquiéter habitants et élus.
« J’ai honte de ce qu’il se passe pour les gens qui habitent là », dénonce Serge Delavallée, conseiller municipal. Révolté par la situation sanitaire du quartier, il ne mâche pas ses mots, « On ne peut pas laisser les gens avec des poubelles comme ça », soupire-t-il.
Les conteneurs débordent d’ordures
Le quartier de la Madeleine compte 800 habitants. Il y a une dizaine d’années, 13 points de collecte avec des conteneurs semi-enterrés y ont été installés, pour un coût de 350 000 €en partenariat avec les bailleurs sociaux, la commune de L’Aigle et le Smirtom, syndicat mixte chargé de la collecte et du traitement des déchets. Pourtant, ces équipements sont aujourd’hui régulièrement débordants d’ordures.
« Des odeurs nauséabondes »
Des déchets ménagers s’accumulent au sol, attirant les animaux errants, les moucheset propageant des odeurs nauséabondes jusque sous les fenêtres des riverains.
Une habitante dont la salle à manger donne directement sur un point de collecte témoigne de la présence persistante de mouches et de l’odeur. Certains habitants dévoués, essayent de résoudre la situation à leur échelle en ramassant les sacs.
Les sacs pourrissent sous cette chaleur
Clément Cousserand, directeur du Smirtom, affirme que lors des collectes, les conteneurs ne sont presque jamais pleins. « Les habitants ne respectent pas la contenance maximale des sacs. Ils doivent être de 50 litres maximum. Évidemment ça ne rentre pas », explique-t-il.
De plus, aux abords des conteneurs, caddies, matelas, poussettes et autres encombrants s’accumulent.
Un dépôt sauvage entraîne l’autre
Dominique Netzer, président du Smirtom, s’indigne, « Notre déchetterie est ouverte 362 jours par an ». Pourtant, les habitants semblent peu enclins à s’y rendre.
Mais les dépôts sauvages ne viennent pas uniquement des résidents. Plusieurs témoignages pointent du doigt des voitures et des fourgons d’entreprises venant déposer leurs déchets. Dominique Netzer, nuance toutefois « Des fouilles régulières dans les déchets permettent d’identifier les auteurs. On retrouve des adresses et c’est en grande majorité des habitants du quartier », affirme-t-il.
« Un manque de civisme »
Pour Clément Cousserand, le fond du problème est clair, « c’est un manque de civisme ». À la mise en place des conteneurs, il y a dix ans, une campagne de porte-à-porte avait été menée pour sensibiliser les habitants au tri. Deux collectes hebdomadaires sont prévues, ce qui, selon le Smirtom, est suffisant.
Ils font également de la prévention dans les écolesautour d’activités tout au long de l’année par des ambassadeurs du tri.
Malgré des actions de prévention, les résultats restent limités. « Les habitants ne sont pas toujours réceptifs », admet le président du syndicat.
Quelles sont les solutions ?
Face à ce constat, deux solutions sont envisagées, instaurer une redevance pour sanctionner les mauvais trieursou placer un gardien aux abords des points de collecte. Mais ces dispositifs ne relèvent pas du Smirtom.
S’il est en charge de la collecte et du traitement des déchets, la responsabilité de l’entretien des conteneurs est partagée.
L’environnement des points de collecte doit être entretenu par les bailleurs sociauxconformément à la convention « amélioration de la gestion et de la collecte des déchets ».
Dominique Netzer relève aussi la difficulté de résider dans un habitat collectif« en milieu rural, tout se passe très bien ».
Un constat lundi 30 juin
Vendredi 27 juinles membres du Smirtom se sont exceptionnellement rendus aux différents points de collecte pour ramasser toutes les ordures débordantesdans l’objectif de faire un constat de la situation après le week-end.
Lundi 30 juinDominique Netzer s’est rendu sur les lieux et a constaté des points de collecte propres, mais des encombrements avaient déjà été posés autour d’un conteneur et des poubelles trop volumineuses se trouvaient autour de deux autres.
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Les mesures légales et les peines encourues pour les décharges sauvages
Les sanctions environnementales en cas de dépôt illégal de déchets
En cas de dépôt illégal de déchets, les sanctions sont sévères. Pour un abandon massif de déchets dangereux, une amende pouvant aller jusqu’à 75 000 € et deux ans d’emprisonnement peuvent être imposés. Si des déchets sont jetés sur la voie publique, l’amende est de 1 500 €. De plus, les véhicules utilisés pour ces actes peuvent être confisqués. En cas de récidive, les sanctions sont augmentées afin de limiter ces comportements nuisibles.
Les normes juridiques en matière de dépôts illégaux de déchets
Selon l’article L.541-3 du Code de l’environnement en France, l’abandon de déchets est une infraction. Les responsables, qu’ils soient des particuliers ou des entreprises, peuvent être poursuivis pour pollution et détérioration de l’environnement.
La gestion des décharges sauvages par les autorités locales : leurs actions et responsabilités
Les maires et préfets, en tant que responsables des collectivités locales, disposent d’un pouvoir de police pour sanctionner les dépôts illégaux de déchets et organiser leur collecte. Ils peuvent aussi imposer aux contrevenants de restaurer les lieux concernés, sous peine de sanctions administratives.
Pollution et risques sanitaires : les conséquences des décharges sauvages
Examiner les conséquences sanitaires des décharges illégales
Les décharges sauvages sont un véritable fléau pour la santé publique. Les eaux stagnantes, issues des dépôts illégaux, favorisent la prolifération de bactéries et de virus, créant ainsi un environnement propice aux maladies. Les produits chimiques provenant des déchets contaminent l’air et l’eau, affectant les nappes phréatiques. De plus, le risque d’incendie est élevé en raison de la présence de déchets inflammables comme les solvants et huiles, pouvant entraîner des feux incontrôlés aux effets dévastateurs.
Évaluer les impacts des décharges sauvages sur le climat et la gestion de l’énergie
Les décharges sauvages libèrent du méthane, un gaz 25 fois plus nocif pour le climat que le CO₂, accentuant ainsi l’effet de serre et le réchauffement global. Par ailleurs, l’absence de tri et de recyclage entraîne un gaspillage de matières premières, alors que leur valorisation permettrait de diminuer la consommation énergétique et de limiter les gaz à effet de serre.
Comprendre comment les décharges sauvages affectent la biodiversité et les écosystèmes
Les décharges sauvages sont une menace sérieuse pour l’écosystème environnant. Elles contaminent les sols et les nappes phréatiques avec des plastiques et des métaux, et les substances toxiques comme les solvants et les piles nuisent à la faune et à la flore. Ces lieux attirent également des nuisibles tels que les rats et les insectes, perturbant la biodiversité locale.
Un regard sur l’augmentation des décharges illégales
Les causes principales des décharges sauvages de déchets
La multiplication des décharges sauvages peut être expliquée par plusieurs causes. Le coût des services de collecte pousse certains particuliers et professionnels à abandonner leurs déchets dans des lieux non autorisés pour économiser. Le manque de déchetteries adaptées dans les zones rurales aggrave la situation. De plus, une part importante de la population ignore encore les impacts de ces pratiques sur l’environnement et la santé. Enfin, l’absence de mesures de contrôle et de sanctions rigoureuses fait que ces actes illégaux perdurent.
Les décharges sauvages en France : un problème de plus en plus préoccupant
Les décharges sauvages représentent un problème majeur en France. Des millions de tonnes de déchets sont chaque année abandonnés illégalement, entraînant des dépenses faramineuses pour les collectivités locales pour leur gestion et leur élimination. D’après l’ADEME, plus de 100 000 sites sont touchés, tant en milieu urbain qu’en milieu rural, avec des dépôts fréquents le long des routes et dans les zones forestières.
Distinguer les décharges sauvages et leurs caractéristiques principales
Les décharges sauvages désignent des lieux où des déchets sont jetés illégalement, souvent en pleine nature, sur des routes ou sur des terrains non prévus pour cela. Ces endroits échappent à toute régulation, ce qui engendre une pollution importante des sols et des eaux. Les déchets concernés peuvent être des ordures ménagères, des gravats, des déchets du BTP ou des matières dangereuses.
Les stratégies pour combattre les décharges sauvages
Les actions de sensibilisation et les stratégies de prévention contre les décharges sauvages
Afin de limiter l’essor des décharges sauvages, plusieurs mesures doivent être prises. Les campagnes de sensibilisation sont essentielles pour aider la population à prendre conscience des dangers environnementaux et sanitaires des dépôts illégaux. Parallèlement, il est nécessaire de renforcer les contrôles et les sanctions pour décourager de telles pratiques. Enfin, améliorer l’accessibilité aux déchetteries et créer des points de collecte mobiles inciterait à une gestion plus responsable des déchets.
Développer une culture du recyclage et de gestion des déchets plus responsable
Pour éviter l’abandon des déchets, il est important de promouvoir une gestion durable et responsable. Le tri sélectif et la valorisation énergétique limitent les déchets enfouis, réduisant ainsi leur impact sur la nature. L’adoption de matériaux recyclables est également essentielle pour limiter la production de déchets à leur source. En outre, le soutien aux réseaux de réemploi, comme les ressourceries et les associations de récupération, permet de prolonger la durée de vie des objets et soutient une économie circulaire vertueuse.
Des exemples inspirants d’initiatives locales et régionales contre les décharges sauvages
De nombreuses villes ont trouvé des solutions créatives pour limiter l’essor des décharges sauvages. Par exemple, des plateformes de signalement telles que « Je Signale » permettent aux citoyens de rapporter les dépôts illégaux pour qu’ils soient pris en charge rapidement. Les brigades environnementales, en charge de la surveillance des espaces publics, assurent la détection et la sanction des contrevenants. En outre, des projets de recyclage participatif ont vu le jour pour inciter la population à mieux trier et gérer ses déchets. Signalez les déchets abandonnés de manière efficace via la plateforme JeSignale – agir pour l’environnement et aidez à garder votre ville propre et saine.
Pollution par Déchets : Un Fléau qui Ruine l’Environnement
Pour contrer l’essor des décharges sauvages, une mobilisation collective est indispensable. Par des actions de sensibilisation, un renforcement législatif et des solutions adaptées sur le terrain, nous pouvons lutter contre cette pratique nuisible. Chaque geste de tri, de signalement ou de recyclage fait la différence.
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